Le développement de la prescription de médicaments génériques est l'un des éléments permettant la maîtrise des dépenses de santé. Le taux de prescription de ces médicaments, bien qu'en augmentation, peut néanmoins être amélioré, comme la ministre l'a fait remarquer lors de son audition ici : 45,4 % en 2016 contre 42,8 % en 2015. Le taux de substitution d'un médicament d'origine à un générique par les pharmaciens était de 82,8 % en 2015 et de 83,2 % en 2016, l'objectif fixé par les pouvoirs publics étant de 86 %. De manière à accélérer le processus, cet amendement a pour objet de donner une plus grande faculté aux pharmaciens de délivrer un générique quand bien même il serait fait mention du caractère non substituable sur le médicament prescrit.