Monsieur le secrétaire d'État, je vous remercie de n'avoir pas cherché à fuir le débat : vous m'avez répondu et je vous en sais gré.
Je ne m'en prends pas à des opinions. On peut prôner le végétarisme, on peut refuser certains types d'élevage, le dire publiquement et le manifester pacifiquement : tel n'est pas le sujet. Ce que je dénonce, ce sont des actes violents, consistant à pénétrer dans des endroits assimilés à des domiciles, chez des particuliers, à filmer et à diffuser les images qu'on a filmées, tout en mêlant, d'ailleurs, des images prises en direct et d'autres, qui n'ont aucun rapport, parce que ces gens sont des professionnels de la communication.
Dans votre réponse, vous vous êtes référé à un texte de 2004 : or, en 2004, ce type d'agressions n'existait pas, les agriculteurs et les bouchers ne les subissaient pas. Elles constituent un phénomène en pleine expansion, auquel nous devons répondre. Il a toute sa place dans ce texte, d'autant que des liens de complexité objective existent entre ces associations et des géants du numérique, en particulier Facebook – j'y reviendrai lorsque je défendrai l'amendement que j'ai déposé sur le sujet.
Ne nous référons donc pas à l'année 2004 : personne, à l'époque, n'aurait pu songer à un tel phénomène.