Dans la mesure où les dispositions actuelles sont tout de même fondées sur la rapidité d'exécution, ce qui n'enlève rien à la justice, je me tourne vers Mme la garde des sceaux, qui en l'occurrence prend tous les risques.
Vous rendez-vous compte, madame la garde des sceaux, de la procédure dans laquelle vous entrez ? On connaît en effet celle qui s'applique pour la loi de 1881 ; si vous y ajoutez celle-là, vous n'êtes pas sortie de l'auberge…
Je vous appelle tout de même à un peu plus de tempérance, d'autant plus que je ne suis pas sûr qu'une telle procédure améliore les choses : on sera en effet confronté à des conflits juridiques permanents. Toute association qui se sentira concernée ira devant le tribunal : c'est logique. Or, dans la mesure où ce cas se présentera des milliers de fois, la surcharge, pour les tribunaux, sera bien supérieure encore à celle induite par la loi de 1881.
Cela étant, si vous vous sentez capable de l'assumer, ma foi, je vous félicite.