Si, tout à fait.
J'ai eu cette discussion avec l'association La Quadrature du Net, qui défend cette position. D'une certaine façon ce point de vue est libéral, en cohérence avec leur identité libertaire. Pour eux, le marché va régler le problème.
Par ailleurs, penser trouver une solution avec une approche libérale est en fait une illusion des métropolitains, des gens hyperconnectés qui comprennent très bien ce système – on le voit en observant la manière dont les populations les plus fragiles utilisent les réseaux sociaux.
Dernièrement, j'ai passé beaucoup de temps avec des sociologues qui travaillent sur la fracture numérique, parce que l'inclusion numérique fait partie de mes missions.
Les personnes les plus fragiles ou les gilets jaunes ne nous demandent pas de régler les difficultés posées par Facebook en leur donnant la possibilité d'aller sur un autre réseau social ou en rendant VK – VKontakte – interopérable avec Facebook. Ils veulent que nous apportions des réponses aux problèmes qu'ils rencontrent : voilà le sujet fondamental.