Certes, la question est d'ordre réglementaire. Au demeurant – je puis vous l'assurer en tant qu'ancienne cheffe d'établissement – , le très rigoureux protocole de traitement des situations de harcèlement scolaire, détaillé dans un vade-mecum distribué dans les établissements depuis 2014, commence à fonctionner.
La dimension réglementaire du sujet existe. Nous devons néanmoins parvenir à donner aux chefs d'établissement, par la puissance de la loi, la possibilité d'aller véritablement plus loin.
La plupart des jeunes enfants de onze ans auxquels on s'adresse ne se rendent pas vraiment compte de ce qu'ils font. Quant aux familles, elles se réfugient dans le déni, car il est très difficile d'admettre que son fils ou sa fille est un bourreau du quotidien. Il faut donc mener un réel travail de soutien des équipes éducatives.
Je sais que M. le ministre Jean-Michel Blanquer, avec lequel nous avons beaucoup travaillé, a véritablement pris le problème à bras-le-corps, et à coeur. Nous retirons l'amendement. J'espère que nous parviendrons tous ensemble à une solution, certes réglementaire, mais peut-être aussi juridique, afin de soutenir véritablement nos chefs d'établissement.