Merci Madame la présidente. Merci Mesdames les directrices, Monsieur le président. À vous écouter, une question me vient. Notre système de santé est à bout de souffle à la ville comme à l'hôpital. Nous avons la certitude que la demande en santé ne va cesser de croître dans les années qui viennent et vous continuez de nous tenir le discours de l'entonnoir budgétaire dans lequel on enferme notre système de santé depuis 25 ans. Combien de temps pensez-vous que cela risque de tenir ? Comment faire passer ce message aux patients et aux professionnels de santé, qui n'en peuvent plus d'attendre ? Comment expliquez-vous aujourd'hui la pertinence d'une politique avec les yeux rivés sur les comptes quand il s'agit de la seule politique publique à laquelle on impose ce type de traitement ? Je n'ai pas souvenir que l'on nous évoque à la fin d'une année budgétaire la part du déficit de l'État imputable à l'Éducation nationale, alors que les comptes de la Sécurité sociale sont devenus une sorte d'obsession administrative et politique.