Le procédé est assez gênant, cher collègue Le Fur. La préoccupation que vous exprimez est, je crois, partagée sur la plupart des bancs ; en tout cas, elle l'est par les députés du groupe Socialistes et apparentés : nous sommes les premiers à défendre les agriculteurs qui sont montrés du doigt et maltraités, ou les bouchers qui font l'objet d'attaques odieuses. Il faut avoir beaucoup de courage pour assumer aujourd'hui de travailler dans un abattoir.
Cela étant, les catégories sociales maltraitées sont assez nombreuses. S'il est vrai que nous devons nous saisir de ces agissements et de ces dérives très inquiétantes, nous considérons que ce n'est pas le bon texte pour le faire.