Madame la présidente, nous sommes nombreux à être sollicités par des victimes de l'acétate de cyprotérone, autrement nommé Androcur, traitement qui est prescrit dans le cas d'atteinte hormonal et qui, selon des évaluations récentes, provoquerait manifestement un risque accru de méningiome. En fin d'année 2018, l'ANSM avait réuni un groupe d'étude afin de sécuriser la prescription de ces molécules par les professionnels et également dans le but de permettre une meilleure information des patients ainsi qu'un retour d'éventuels problèmes d'iatrogénie. Où en est l'ANSM concernant la surveillance de l'acétate de cyprotérone et sa sécurité d'utilisation ?