Mes chers collègues, l'ordre du jour appelle la restitution par Mme Corinne Vignon des travaux du groupe de travail de notre commission sur la future réforme des retraites.
Avant de lui laisser la parole, je voudrais rappeler l'objet de ce groupe de travail. Notre commission a décidé, en début de législature, de se doter de la possibilité de créer des groupes de travail transpartisans en amont des projets de loi que l'on considère comme étant majeurs.
L'objectif est de permettre à tous les groupes politiques, avec une représentation équivalente pour chacun d'entre eux – la présidence du groupe de travail évidemment mise à part – de disposer d'informations, d'un bagage technique partagé, d'identifier les lignes de partage et peut-être aussi parfois les éléments de convergence.
La future réforme des retraites semblait, comme l'avait été en son temps la formation professionnelle, particulièrement bien adaptée à cet exercice. C'est à l'évidence un sujet politique, c'est également un sujet d'une grande complexité technique. J'observe d'ailleurs que ce travail ne sera sûrement pas le seul sur le sujet en cette fin d'année parlementaire puisque nous devrions entendre sous peu les représentants de la Cour des comptes qui a été chargée de réaliser une étude sur trois régimes spéciaux, et M. Jean-Paul Delevoye, Haut-Commissaire à la réforme des retraites, après la remise de son rapport.
Après l'intervention de Mme Corinne Vignon, présidente du groupe, dont je rappelle qu'elle s'exprime en son nom personnel, nous entendrons de manière prioritaire dans la discussion les membres du groupe de travail pour deux minutes chacun afin qu'ils complètent ou, le cas échéant, se démarquent des propos de Mme Vignon. Je passerai ensuite la parole aux différents orateurs.
La présidente de la commission et moi-même aujourd'hui voudrions vous remercier pour ce débat qui augure de discussions longues et peut-être passionnées sur la réforme des retraites.
Je voudrais tout spécialement remercier Mme Corinne Vignon du travail accompli, mais aussi de la qualité de sa restitution. Nous avons l'habitude de documents plus classiques dans leur présentation, mais à titre personnel, je trouve que le format retenu est particulièrement accessible et met très bien en valeur les questions politiques posées qui resteront probablement, pour certaines d'entre elles, ouvertes à la fin de notre discussion.
Je ne peux qu'inviter nos rapporteurs sur divers travaux à venir s'en inspirer.