J'en viens à l'Arménie. Au café du commerce, dans nos familles, chez nos amis, deux choses reviennent systématiquement lorsque l'on parle de l'Arménie. Premièrement, le génocide : la légitime reconnaissance par l'Assemblée du génocide arménien, grâce à l'initiative courageuse de Valérie Boyer, est à l'honneur de cette assemblée : c'était faire preuve de responsabilité, et même de logique. Deuxièmement, un sentiment de fraternité nous lie à l'Arménie : 500 000 Arméniens ou personnes d'origine arménienne vivent en France. Ce n'est pas rien, Charles Aznavour !
À la lecture de votre rapport, madame la rapporteure, je me suis dit qu'il fallait une liaison entre tout cela. J'ai trouvé une chanson assez peu connue et très belle de ce poète qu'était Charles Aznavour, qui s'appelle : « Tendre Arménie ». On comprend l'ensemble de votre rapport à l'aune de cette chanson, que vous connaissez probablement, et notamment du vers : « Perdue dans ses montagnes aux portes de l'Asie ». Tout votre rapport est là.