Cette force ne peut être qu'une solution d'appui. L'analyse d'ADN, par exemple, n'est pas possible à Djibouti, mais elle existe en France : il est donc intéressant d'établir une coopération dans ce domaine. Est-il difficile de dire, après tant d'années, qu'il n'existe plus vraiment de lien de dépendance entre nos deux pays ? Oui et non – en l'occurrence, plutôt non. C'est ce que reflète cet accord.
Par ailleurs, nous avons eu la chance de rencontrer les militaires présents à Djibouti. Ils ont porté à notre connaissance un élément essentiel de la lutte contre le djihadisme auquel personne ne pense. Tous les aviateurs que nous avons rencontrés nous l'ont dit : sans entraînement dans ce secteur, ils sont totalement inefficaces contre Daech.