Il est grand temps d'arrêter la complaisance. Comment voulez-vous que les enseignants, les élèves, les parents aient confiance dans l'école de la République si la République est incapable de protéger ceux qui transmettent, ceux qui donnent tout pour faire réussir nos jeunes ?
Cette violence intolérable, monsieur le ministre, je ne la confonds pas avec l'inquiétude et la colère des milliers d'élèves et de parents qui ont vécu ce qui restera sans doute comme l'une des pires organisations du baccalauréat moderne. En vérité, ce bac 2019 est le résultat d'une complète désorganisation et d'un manque d'anticipation.