Monsieur Reda, votre intervention mêle deux sujets qui, vous le reconnaîtrez sans doute, sont très différents.
Vous avez parlé de l'agression scandaleuse du proviseur d'Athis-Mons qui a eu lieu hier. Bien entendu, nous avons déployé les moyens nécessaires auprès de ce proviseur ; je lui ai dit toute ma solidarité et la rectrice de Versailles a fait de même. Cet acte est absolument scandaleux. Je précise qu'une plainte a été déposée contre les deux jeunes agresseurs, qui ont été interpellés par la police. La suite appartient aux autorités judiciaires ; ce qui s'est passé doit être puni avec la plus grande sévérité.
Cet événement est l'occasion de souligner le rôle que jouent les chefs d'établissement de notre pays. Vous l'avez rappelé à juste titre : ils ont été en première ligne lors des violences qui ont eu lieu au mois de décembre, comme ils le sont face à bien des problèmes de notre société. Cette agression n'a rien à voir avec l'organisation scolaire, ni avec l'école. Elle est due à la violence dont ces jeunes ont fait preuve à cette occasion et qu'ils avaient déjà exercée à plusieurs reprises, puisqu'ils ont un casier judiciaire. Les chefs d'établissement ont aujourd'hui droit à toute notre solidarité.