Vous m'écoutez, mais je vous vois circonspecte – et je le suis moi aussi, du reste, face à ce texte. Je conviens que mon propos est assez abstrus. Néanmoins, et c'est extraordinaire, le CGET, en liaison avec le ministère, va donner un certain nombre de directives à une agence nationale de cohésion des territoires, laquelle, d'ailleurs, absorbera la partie du CGET qui ne restera pas au sein du ministère et pilotera des comités de façon horizontale – vous voudrez bien m'en excuser, mais j'ignore comment on le dit en anglais – , par l'intermédiaire de conventions avec l'ANRU, l'ANAH, l'ADEME, le CEREMA et la CDC, de sorte que chacun ne puisse agir pas comme il veut, tout en gardant cependant ses prérogatives parce que, n'est-ce pas, il ne faut pas déconner…
Tout le monde invoque le budget, les moyens, le budget, les moyens… mais le budget, on s'en fout ! L'important, c'est l'idée qui nous pousse à instaurer cette agence : davantage de souplesse et d'agilité pour une efficacité renouvelée et, osons le mot, pour atteindre l'efficience !