Ces amendements n'ont donc pour objet, comme l'a très bien indiqué mon collègue Brun, que de renforcer l'efficacité du dispositif.
En effet, les fractures médicales vont s'aggraver – et, vous l'avez dit, la situation actuelle vient de loin, de plus de trente ans – puisque aucune des dispositions prévues par le projet de loi relatif à l'organisation et à la transformation du système de santé, à commencer par les 400 médecins et les 4 000 assistants médicaux pour les territoires ruraux, ne sont financées.
Vous savez fort bien, madame la ministre, que c'est sur votre ministère que vont se concentrer les effets de ces fractures, qu'elles soient numériques, téléphoniques, relatives au service public ou médicales. Cela ferait sens qu'il existât un lieu où l'ensemble des acteurs, élus, représentants de l'État et professionnels, pourrait établir un diagnostic partagé.