… à lutter contre les difficultés d'accès aux soins que connaissent près de 20 % de nos concitoyens dans les zones dites sous-denses. Il nous faut compter sur toutes les forces vives : les praticiens diplômés hors de l'Union européenne, mais également les internes, qui ont toutes les compétences pour assister les médecins débordés.
Si nous voulons permettre à tous et à toutes, sur le territoire, d'accéder à des soins, nous souhaitons de surcroît que ces derniers soient de bonne qualité. C'est l'objectif de la gradation des soins et de la labellisation des hôpitaux de proximité. Je pense bien sûr au virage numérique en santé, notamment au déploiement du DMP – le dossier médical partagé – et, plus largement, à celui de l'espace numérique en santé, qui ont fait l'unanimité. À ce sujet, je me réjouis que les sénateurs aient amélioré le texte en permettant l'ouverture automatique du DMP.
Il s'agit des véritables points centraux du projet de loi. C'est autour de ces mesures que s'articule le projet du Président de la République. Sur tous ces points majeurs du texte, députés et sénateurs ont pu se mettre d'accord sur le fond. Le Sénat n'a pas remis en cause les mesures qui faisaient l'ADN du projet de loi. Elles visent à moderniser les parcours et carrières des professions médicales, à améliorer l'offre de soins, et à développer le numérique dans le domaine de la santé.
Chers collègues, le véritable enjeu de ce texte, c'est d'avoir l'assurance que nous sommes en train d'évoluer vers une médecine des « 4P » : une médecine préventive, prédictive, partagée et personnalisée. La commission mixte paritaire a su se retrouver derrière cet objectif moderne et ambitieux. Faisons de même !