Concernant la situation des CAF par rapport à la prime d'activité, force est de constater que nous nous sommes immédiatement mobilisés sur cette prestation dont nous savions l'importance par rapport au pouvoir d'achat.
Les CAF connaissaient bien le process puisqu'elles avaient mis en place la prime d'activité en janvier 2016. Il s'est agi, non de bâtir une nouvelle prestation, mais de partir de l'empreinte de la prime d'activité et de jouer sur les paramètres en fonction desquels on déclenche le forfait individuel. Il ne s'agissait pas vraiment d'une réforme globale de la prestation, mais d'une réforme paramétrique. Pour autant, elle a mérité notre étonnement et notre attention car elle a provoqué de nombreuses sollicitations. Les chiffres sont même assez faramineux, puisque nous avons presque 20 millions de simulations depuis janvier sur le site www.caf.fr. Nous recevons toujours 20 000 demandes par semaine et avons traité 1 792 millions de demandes.
Je rappelle que cette prestation se demande et se révise sur Internet. Nous l'avions ainsi conçue et nul ne l'a regretté. Cette prestation a immédiatement trouvé son public dans sa modernité, ce qui nous a permis de franchir le cap de la prise en charge et nous permet de franchir celui des révisions trimestrielles.
Nous avons renforcé nos accueils et nos services téléphoniques, et avons mis à disposition des accueils multimédias car nous devons absolument aider nos allocataires à comprendre le droit qui leur est appliqué ou à effectuer les démarches. Le simulateur débouche automatiquement sur une téléprocédure. En dix minutes et quelques clics, vous pouvez effectuer la demande de prime d'activité.
Les CAF vont bien. Nous sommes à 4,8 jours de retard, soit sensiblement la même situation que l'année dernière à la même époque. Nous avons eu de nombreux pics de charge en février et mars, lesquels sont désormais résorbés.