Ma question porte sur la sanctuarisation du fonds de prévention addiction. Dans un contexte budgétaire contraint et tendu, notamment sur les mesures de compensation partielle du budget de sécurité sociale, que le rapporteur général a soulignées, je souhaite vous interroger sur l'utilisation pleine et entière des 100 millions d'euros du fonds d'addiction prévention. L'an passé, lors de la dernière loi de financement de la sécurité sociale, nous avons élargi le plan tabac au plan de financement du fonds de prévention addiction. Ce matin la directrice de la sécurité sociale nous a confirmé que le recours aux substituts nicotiniques avait été multiplié par deux.
Pensez-vous que la marge de manoeuvre financière restante pour la prévention primaire des addictions est suffisante ? Le budget du fonds addiction est-il vraiment sanctuarisé ou n'y a-t-il pas un risque de dilution dans le pot commun ? Je rappelle au passage que l'année dernière, nous avions voté un amendement à l'article 58, tendant à la remise au Parlement d'un rapport sur l'utilisation et le fléchage des fonds de prévention.