Je vous remercie, monsieur le rapporteur, pour la qualité de votre travail et votre exigence. Derrière vous, depuis deux ans, tous les groupes se battent collectivement et de manière transpartisane pour obtenir de la transparence. En 2012, à la direction générale du trésor, j'ai eu l'occasion de travailler sur le sujet : on n'avait pas du tout le même niveau d'information et les majorités précédentes n'entendaient pas mener ce combat de la transparence ni impliquer les parlementaires. Cette démarche est donc à saluer. Quant au plan d'action proposé, notre collègue Sylvain Waserman l'a dit, il a été en grande partie mis en oeuvre.
Bien évidemment, on peut avoir des divergences, et les craintes et inquiétudes sont toutes légitimes. Toutefois, en entendant les différentes interventions, j'ai vraiment eu l'impression de revivre la discussion que nous avons eue en décembre dernier, au moment du pacte de Marrakech. À l'époque, on entendait : « On nous cache des choses », « On ne nous a rien dit », « On n'a pas été impliqués ». Trois thèmes revenaient en permanence : l'invasion – migratoire à l'époque, aujourd'hui c'est l'invasion des biens et services –, l'absence de contrôle et les destructions d'emploi du fait d'une concurrence faussée.