Certes, ce n'était pas le cas des socialistes.
Il me semble légitime de rappeler que ce traité n'a pas été initié, ni négocié, par l'actuelle majorité, mais par les majorités qui l'ont précédée. Certains d'entre vous étaient alors parties prenantes et ce traité a donné lieu à des votes majoritaires dans les instances de certains partis. Aujourd'hui, vous vous apprêtez à voter contre. Ce n'est pas polémiquer que de le souligner. Ce sont les faits. Quand on est dans l'opposition, le principe d'opportunité politique prime parfois sur le principe de responsabilité…
Pour répondre à Jean-Paul Lecoq, trente-six fermes canadiennes pourront exporter. Elles sont contrôlées, depuis la naissance de l'animal jusqu'à l'expédition. Contrairement à ce qu'a dit notre collègue Les Républicains, chacune des bêtes est dotée d'une puce et chacune des fermes contrôlée. On ne peut donc mélanger les flux, sinon on sort de la filière « sans hormones ». Enfin, la carcasse est accompagnée jusqu'à sa découpe à l'abattoir, puis le lot clairement identifié lors de son exportation.