Ce n'est pas un problème de calendrier, puisque, quand bien même nous aurions discuté avant les nominations au sein des collèges, le problème aurait été le même. Dès lors que le monde sportif avait désigné son collège, la parité aurait dû être assumée dans les autres collèges. S'il y avait cinq hommes du côté sportif, par exemple, il aurait dû y avoir cinq femmes du côté du monde de l'entreprise. On peut essayer d'être plus exigeants, en imposant une parfaite parité au sein de chaque collège – ce serait une solution. En revanche, il est impensable que les uns doivent compenser l'absence de parité chez les autres. Nous pouvons peut-être réfléchir jusqu'au passage en séance, afin de trouver une formulation plus exigeante en faveur de la parité. En réalité, on ne peut pas non plus imposer aux gens de choisir, dans les collègues censés représenter leurs intérêts, des personnes en sous-responsabilité, pour la seule raison que ce sont des femmes. Il pourrait être possible d'infliger une peine pour les inciter à aller vers la parité.