Il me semble que la composition du conseil d'administration est le fruit d'une longue concertation avec tous les financeurs du sport. Cet équilibre, qui fait aujourd'hui consensus, a été longuement négocié. Le remettre en cause nécessiterait de remettre beaucoup de choses à plat et prendrait beaucoup de temps, au préjudice du bon fonctionnement de l'Agence. Le rôle des parlementaires est de nourrir nos échanges, d'informer le Parlement et de contrôler le bon fonctionnement du système et l'utilisation des deniers publics. Avec une voix consultative, ces équilibres sont maintenus. Le contrôle pourra être affiné, en plus des autres modes de participation des parlementaires. L'équilibre au sein des financeurs du monde sportif est ainsi préservé. Ce système fonctionnait au sein du CNDS ; il fonctionnera tout aussi bien, voire encore mieux avec l'ANS. Bien qu'il m'importe de conserver cette notion de collaboration et de concertation avec tous les acteurs institutionnels, dont, naturellement, les parlementaires, je vous invite à observer un équilibre décisionnel au sein de l'Agence. Avis défavorable.