On peut comprendre les inquiétudes devant l'émergence d'un nouveau modèle, mais les auditions que nous avons menées ont permis de constater que les différents acteurs avaient réellement la volonté de rénover le modèle sportif français, jugé trop vertical, et d'introduire une véritable association de tous les partenaires qui sont, je le rappelle, l'État, les collectivités territoriales, le mouvement sportif et les acteurs économiques.
L'Agence, on l'a rappelé lors de la discussion générale, est le fruit d'une concertation de plus de dix-huit mois entre les différents acteurs. Le projet répond en outre aux interrogations soulevées par le Conseil d'État : l'État gardera la compétence de mener les politiques publiques, et tout cela répond à la volonté d'agir de façon plus partenariale et plus efficiente. Je ne vous surprendrai donc pas en émettant un double avis défavorable sur ces deux amendements.