Je regrette qu'il ne m'ait pas été possible de défendre un amendement – déclaré irrecevable – relatif à l'évaluation de l'Agence nationale du sport, dont j'aurais souhaité qu'elle soit confiée au Parlement et à la Cour des comptes pour disposer d'une évaluation extérieure d'ici à 2025 ; mais peut-être aurons-nous l'occasion d'y revenir.
Quoi qu'il en soit, le projet de loi omet de mentionner le contrôle de l'Agence par les services du ministère des sports. Certes, il prévoit l'intervention d'un commissaire du Gouvernement ainsi qu'un contrôle économique et financier, mais cela relève de Bercy. Autrement dit, c'est Bercy qui continuera de contrôler l'Agence nationale du sport. Je souhaite pour ma part que celle-ci soit soumise au contrôle étroit du ministère des sports. D'où cet amendement, qui vise à ce que l'inspection générale de la jeunesse et des sports – laquelle évoluera dans quelques mois – puisse contrôler l'exécution par l'Agence de ses missions.