Je pourrais retirer l'amendement, mais je vais le maintenir, car je trouve un peu faible la réponse du rapporteur et de la ministre.
Le ministère, nous dites-vous, assume sa responsabilité et s'est saisi de la question en multipliant les actions. Regardez les statistiques : entre 2016 et 2018, le nombre d'incidents a triplé ! Pendant la saison 2017-2018, près de 2 % des matches – soit 11 335 rencontres ! – ont été entachés d'incidents ; encore ne s'agit-il que de ceux dont le ministère a eu connaissance. Allez-vous donc enfin tenir compte de ce phénomène ? Vos réponses ne sont pas à la hauteur de l'enjeu. Le ministère doit conduire une politique volontariste, mais je n'ai pas entendu dans votre propos, madame la ministre, une réelle volonté de lutter contre ces incidents et d'éviter que la violence qui s'installe sur les terrains continue de se développer.
Par principe, je maintiens donc l'amendement, d'accord avec mon groupe, pour dénoncer la violence grandissante dont sont victimes les arbitres et pour regretter que vous ne teniez pas un discours plus énergique à ce sujet.