En revanche, je vous en veux d'établir une fausse ligne de vérité entre, selon vous, ceux qui refusent la mondialisation et ceux qui embrassent le monde tel qu'il est. Ce n'est pas conforme à la réalité. Notre position ne saurait être comprise comme une opposition aux échanges internationaux, encore moins à l'économie canadienne. C'est un appel à davantage de justice, de souveraineté et de capacité à créer un nouvel ordre mondial, fait de régulation et de respect mutuel des économies.
Nous avons été les uns et les autres sollicités par les représentants syndicaux du monde agricole. Monsieur le ministre de l'Europe et des affaires étrangères, ils nous ont dit avec force qu'il y va de l'avenir d'une partie de notre agriculture, notamment de l'élevage. Dans mon département, les Pyrénées-Atlantiques, les élus ont été sollicités par les syndicats agricoles, qui ont tous montré combien il importait d'examiner avec sérieux et souci de vérité les conséquences du traité que vous nous soumettez.
Monsieur le ministre, vous êtes chargé, paraît-il, de créer une branche sociale à la gauche d'un parti de plus en plus à droite, La République en marche. Je vois mal comment vous pourrez expliquer demain aux agriculteurs, à celles et ceux qui font la richesse de notre pays et créent les conditions du social, …