Gaël Giraud, économiste en chef de l'Agence française de développement, l'a rappelé récemment dans une tribune : le CETA est incompatible avec l'urgence écologique ; le CETA, c'est l'abolition de la souveraineté de l'État et de la démocratie.
En soutenant le CETA, vous n'avez aucun respect ni considération pour nos agriculteurs, notamment pour nos éleveurs, dont la situation demeure extrêmement délicate. Au moment où il faut gérer la fin des quotas européens sur le sucre, vous mettez nos propres agriculteurs, en particulier nos éleveurs, dans une situation de concurrence insoutenable. Comment peut-on demander aux éleveurs de respecter autant de normes et de réglementation et laisser entrer tout et n'importe quoi dans notre pays ? Êtes-vous, en quelque sorte, devenus fous ?
Vous manquez aussi de respect pour les consommateurs. En abolissant certaines normes applicables aux importations, vous acceptez dans nos assiettes des produits comme le boeuf canadien dopé aux antibiotiques.