Au lendemain de certaines déclarations hasardeuses, voire imprudentes, il est avéré que la viande importée du Canada ne présentera pas toutes les garanties que les consommateurs sont en droit d'attendre, que les animaux élevés dans ce pays auront pu consommer des protéines animales de poulet ou de poisson et qu'ils auront pu recevoir des activateurs de croissance bannis en France. Tout cela, je le rappelle, au lendemain d'un débat sur la qualité de notre alimentation, qui a donné lieu dans notre hémicycle à d'émouvantes déclarations d'intention, à l'évidence bien vite oubliées. Là encore, où est la cohérence ?
Il s'agit enfin d'un mauvais accord pour l'environnement. À l'heure où se multiplient les déclarations sur l'urgence climatique, où l'on nous serine que nous devons réduire nos déplacements, vous nous proposez de consommer du boeuf qui aura traversé l'Atlantique, …