Je voudrais tout d'abord m'adresser à nos amis et cousins canadiens pour leur dire notre affection. Depuis le début de la soirée, j'ai entendu quantité d'arguments déplacés et fallacieux qui ont créé l'impression que nous avions en face de nous un peuple malade, proche de l'extinction : ils sont tous en train de mourir, si l'on en croit les propos tenus sur certains de ces bancs. Sachez donc, chers amis canadiens, que nous vous aimons et vous faisons confiance. Cet accord est, bien sûr, gagnant-gagnant.