Je reviens un instant sur le capitalisme. C'est le coeur de notre désaccord. Vous nous dites que c'est une réalité. Personne ne le conteste mais notre mission, en tant qu'acteurs politiques, est de transformer le réel. Donnons-nous, avec le CETA, davantage d'outils au capitalisme pour prospérer, alors qu'il s'appuie déjà sur les deux leviers que sont la baisse des salaires sous l'effet du dumping social et le consumérisme qui est au coeur du problème du réchauffement climatique ? Ou bien imposons-nous des contraintes pour lutter contre ces logiques capitalistes ?