Comme Thierry Benoit, je remercie Mme de Sarnez, qui a pesé de tout son poids pour que ce débat ait lieu. Elle l'a voulu parce qu'elle connaît beaucoup mieux que tous les députés ici présents le fonctionnement de l'Europe, notamment du Parlement européen. Elle sait que le parcours des traités est si compliqué qu'on ne pouvait ne pas avoir, à un moment ou à un autre, une réponse parlementaire française. Je vous remercie, monsieur le secrétaire d'État, d'avoir permis ce débat.
Tout à l'heure, j'ai eu un accrochage avec M. Le Gendre, qui jugeait anormale la longueur de notre débat. La démocratie, la compréhension du monde, des échanges internationaux, du fonctionnement de l'Europe et des règles de ce nouvel ordre mondial que nous voulons organiser passent aussi par l'implication des parlements nationaux. Je tenais à le dire avec force.
J'ai écouté le rapporteur. J'ai compris qu'il avait déployé toute son énergie pour que le traité soit le moins négatif possible pour la France. Tout à l'heure, dans mon intervention, j'ai insisté sur la sécurité alimentaire, sur laquelle on ne peut pas transiger.
Ma formation initiale m'incite à vous le dire, de même que les drames liés à l'insécurité sanitaire qu'ont connus la France, l'Europe et le monde qui, tous, nous regardent aujourd'hui : cet accord porte sur un volume d'échanges modique – M. le secrétaire d'État nous a annoncé que depuis sa mise en application en 2016, la balance commerciale s'est améliorée de 50 millions…