Non. J'ai vécu, comme parlementaire, et sous différents gouvernements, des situations qui n'ont pas favorisé l'équité territoriale. Il faut des efforts, je ne l'ignore pas. Mais, élu d'un des départements les plus enclavés de France, je pourrais vous chanter la litanie des disparitions de services publics entre 2007 et 2012, des postes de fonctionnaires supprimés par la révision générale des politiques publiques (RGPP), en y ajoutant d'autres décisions prises au cours du quinquennat précédent… Les responsabilités sont collectives.
Nous ne voulons pas, bien au contraire, aggraver la fracture territoriale ; nous n'ignorons pas que certains territoires ont souffert plus que d'autres. Essayons de travailler ensemble pour rétablir les équilibres. Je viendrai avec plaisir en Lorraine mais, s'il vous plaît, pas de caricatures ! Il existe des disparités considérables, à l'intérieur de ce que l'on appelle la France urbaine, mais aussi à l'intérieur de ce que l'on appelle la France rurale. Certains territoires ruraux vont bien ; d'autres mal.
Dire qu'il n'y aura plus de fermetures d'école, par exemple, est un signal important. J'ai vécu les nouvelles cartes scolaires tous les ans, avec des fermetures et des manifestations, quels que soient les gouvernements.