La baisse puis la stagnation des crédits entre 2010 et 2017 ont été lourdes de conséquences pour nos armées, confrontées par ailleurs à de fortes difficultés de recrutement. On le sait, les coupes budgétaires entraînent des pertes de compétences dont la réacquisition nécessite un effort financier beaucoup plus important que les économies réalisées et un temps beaucoup plus long que celui sur lequel les compétences ont été perdues. Dans de nombreux domaines, la situation était critique, et toute absence d'effort pour nos armées se serait soldée par des pertes de compétences quasi irrémédiables, notamment dans le domaine de la dissuasion nucléaire.