Monsieur Richard Lioger, je ne peux pas vous donner de réponse s'agissant de la zone de Thionville et je vous demande de nous faire remonter vos préoccupations. Je suis allé dans votre secteur et j'ai vu les problèmes de circulation pour entrer et sortir du Luxembourg. Nous examinerons la question que vous évoquez à propos du prix du foncier. Je n'ai pas d'idée préconçue par rapport au périmètre, sachant que, s'il est facile de faire entrer une zone dans un périmètre, il est en revanche très difficile de faire sortir ceux qui ont bénéficié du dispositif. Or, faire entrer sans faire sortir a un coût financier.
La question des emplois francs dans les quartiers prioritaires fait bien entendu partie de la feuille de route du ministère. L'écart entre le taux d'emploi dans ces quartiers et la moyenne nationale est considérable, l'objectif que nous avons fixé dans notre feuille de route étant de diviser cet écart par deux en cinq ans. Pour y parvenir, il faut mobiliser toutes les forces de l'État. Nous allons relancer la politique d'emplois francs en essayant de commencer cette année par des expérimentations. Notre objectif est de 10 000 emplois francs. Dans ces quartiers prioritaires, se pose la question de la formation, de l'apprentissage, et de la difficulté des diplômés qui habitent dans ces quartiers prioritaires à trouver un emploi adapté à leur diplôme. Je le disais tout à l'heure, c'est un enjeu prioritaire.
Monsieur Nicolas Turquois, vous dites qu'il y a, dans la Vienne, 400 000 habitants, quatre organismes HLM et que 25 logements ont été vendus dans l'année : on voit bien qu'il y a un problème.
Il ne s'agit pas de brader le parc social, mais de permettre de la mobilité. Quand, dans un département de 400 000 habitants, 25 logements seulement sont vendus, c'est qu'il n'y a pas forcément une volonté considérable…