Messieurs les ministres, alors que vous avez longuement répondu à la question que, par souci de pluralisme, j'ai posée à la place de mon camarade de la République en Marche, vous n'avez pas répondu à la mienne. Or comme je suis un garçon sensible, je suis un peu blessé (sourires.). Aussi, je vous la pose à nouveau.
J'ai le sentiment, partagé par le directeur de l'OPAC d'Amiens, que c'est la double peine pour les villes pauvres. En effet, à Amiens où les HLM sont habités par des gens modestes, 60 % d'entre eux perçoivent l'APL, tandis que dans des villes plus riches, en tout cas là où les HLM sont peuplés de personnes moins modestes, ce pourcentage peut tomber à 20 %, c'est-à-dire que trois fois moins de personnes touchent l'APL. La sanction financière sera donc moins lourde. Que prévoyez-vous éventuellement pour rééquilibrer les choses, afin que votre mission de ministre de la cohésion des territoires ne conduise pas la dislocation des territoires ?