… sans aucunement modifier le niveau de risque résiduel théorique de transmission du VIH lors d'un don de sang. Il s'agit d'une étape importante dans l'amélioration de l'acceptabilité sociale des critères d'exclusion.
Il n'est aucunement question de discrimination, et envisager le problème en ces termes revient à faire une erreur d'analyse. Les critères reposent sur une politique d'exclusion du don en fonction d'un niveau de risque individuel ; ils évoluent avec le temps.
Mon devoir est de rassurer les bénéficiaires des dons, à qui nous devons garantir la qualité et la sécurité. Nous ne le répéterons jamais assez : le don du sang n'est pas un droit, il n'a pas à répondre aux demandes sociales des donneurs mais aux besoins et à la sécurité des receveurs.
Cette logique seule doit être préservée, pour garantir la sécurité de notre système transfusionnel. Les associations de lutte contre les discriminations l'ont parfaitement compris, y compris les plus militantes ; elles ont approuvé ma décision et communiqué à ce sujet. Cette évolution conforte notre modèle de don : solidaire, éthique et responsable.
Le 26/07/2019 à 11:51, Laïc1 a dit :
Je m'étonne que tout prélèvement sanguin ne soit pas testé pour le VIH. Cela coûte trop cher sans doute ?
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