Vous nous interrogez au sujet du programme Erasmus et du nombre d'étudiants handicapés qui y participent. Je ne dispose pas de statistiques mais ils sont de plus en plus nombreux. Nous pouvons nous en féliciter mais il faut qu'ils en aient mieux connaissance. Beaucoup n'utilisent pas tous les mécanismes disponibles, notamment Erasmus +. C'est l'idée que nous portons, avec le groupe de travail handicap de la CGE, la FEDÉEH et sa commission mobilité internationale. Cela permettrait d'avoir de meilleurs dossiers, de meilleurs profils, parce que même à diplôme égal, un étudiant handicapé a plus de risques d'être au chômage qu'une personne sans handicap.
De même, il est plus difficile de trouver des stages, ce qui pose des problèmes pour les masters professionnalisants où la réalisation d'un stage permet la validation du diplôme. Trouver plus facilement des stages permettrait une meilleure adéquation des aides techniques et des logiciels existants dans le monde de l'entreprise, parce que même les employeurs ne connaissent pas toujours l'accessibilité numérique, notamment pour la gestion des stocks.