J'entends qu'un enfant qui a besoin d'accompagnement pour aller aux toilettes et qu'un enfant trisomique qui vient d'entrer à l'école peuvent avoir des besoins comparables aux enfants de leur âge. Mais pour d'autres situations de handicap, une relation intuitu personae avec l'accompagnant peut être rassurante pour un enfant et rassurante pour un parent, car on a souvent tendance à oublier le parcours du combattant que représentent le fait d'être confronté à un enfant en situation de handicap et le franchissement de toutes les étapes pour en obtenir la reconnaissance, de la détection précoce à la validation par la MDPH. Comment établissez-vous la distinction entre les différents cas ? Je me souviens d'avoir saisi l'inspection de la situation d'un enfant autiste précédemment accompagné qui, en début d'année, s'était retrouvé sans accompagnant et avait vu, dans l'incompréhension la plus totale, son AVS s'occuper d'un autre enfant dans la même école, avec la régression et la violence que cela a pu générer.
J'ai eu connaissance du travail réalisé en lien avec l'ARS. Pourriez-vous transmettre à la commission d'enquête les résultats du début de ces travaux afin de nourrir notre réflexion collective ? L'amélioration de l'articulation entre les intervenants médico-sociaux en milieu scolaire est l'un des enjeux que nous nous sommes fixés.