Intervention de Jennyfer Leclerc

Réunion du lundi 6 mai 2019 à 13h45
Commission d'enquête sur l'inclusion des élèves handicapés dans l'école et l'université de la république, quatorze ans après la loi du 11 février

Jennyfer Leclerc :

J'ajoute que nous ne sommes pas informés du handicap, compte tenu du secret médical, mais nous sommes tout de même auprès de l'enfant toute la journée. J'ai eu deux fois le cas d'enfants sous traitement lourd dont je n'étais pas informée. Un jour, l'une s'est sentie très mal après un changement de traitement. Comme elle se plaignait beaucoup, on avait fini par ne plus trop l'écouter, mais j'ai vu qu'elle allait mal. Comme elle était en foyer, il a fallu insister auprès du foyer. Effectivement, le nouveau traitement ne lui convenait pas et avait des répercussions cardiaques. Si je n'avais pas écouté cette enfant, que serait-il arrivé ? Je respecte le secret médical, mais il y a aussi la sécurité de l'enfant. En collège, on ne voit l'infirmière que le matin, et encore : en école primaire, il n'y en a pas. Dépendant du collège, on peut l'appeler en cas d'urgence, mais le temps qu'elle arrive, il vaut mieux appeler les pompiers. C'est une question de sécurité. Officiellement, les enfants sont placés sous la responsabilité de l'établissement, mais moralement, ils sont sous ma responsabilité. Nous devrions avoir un minimum d'information.

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