Vous avez mesuré quelle était l'ambition de cette commission d'enquête : établir avec les acteurs concernés un diagnostic partagé, objectivé et incontestable, de la scolarisation des élèves en situation de handicap, de la maternelle à l'université, en montrant les avancées obtenues depuis la loi de 2005 et soulignant les obstacles qui subsistent, et tenter d'élaborer avec vous les moyens de surmonter ces obstacles, d'améliorer et de rendre effectifs les droits généraux, généreux, consensuels, que le législateur s'est fixés lorsqu'il a voté cette belle loi.
Nous nous sommes également fixé une ambition supplémentaire, car je ne renonce pas à l'idée d'écrire un nouvel acte de la loi de 2005, pour aller encore plus loin dans cette transition inclusive qui chemine dans mon esprit – je ne veux pas engager la commission d'enquête à ce stade –, car il faut prendre en compte les particularités, ne pas mettre les gens dans des cases, ne s'interdire aucune réponse, ne pas considérer que l'inclusion en milieu ordinaire, surtout sans moyens, soit l'alpha et l'oméga.
C'est dans cet état d'esprit que nous vous recevons aujourd'hui, en souhaitant évidemment que votre contribution soit la plus utile pour nous. Je n'en doute pas, au vu des documents que vous nous avez transmis préalablement.