En effet, nous avons bénéficié d'une dynamique présente dans notre département, et aussi du fait que je suis ces dossiers au sein de l'AMF, de ses commissions, de ses groupes de travail liés au handicap.
Au niveau de la commission « éducation », il y a une vraie volonté des élus, mais il y a aussi un manque d'information. Selon les territoires, l'information est très inégale : quand on est dans une zone rurale, isolée, c'est plus compliqué d'avoir connaissance des formations, des moyens, des possibilités qui existent. Et puis toutes les communes ne sont pas concernées de la même manière par le handicap. Souvent, les élus font la démarche à partir du moment où ils se trouvent confrontés à un cas qui se présente. C'est face à des familles, à Meudon, que j'ai commencé à apprendre, à vouloir me former. Des élus qui ne sont pas en lien direct n'auront pas forcément le réflexe de le faire.
À la commission « éducation », nous faisons en sorte de bien apporter aux élus toutes les informations, de faire connaître les travaux qui sont effectués et de les mettre à la disposition de tous. À chacun, cela dit, de s'en saisir.