Vous avez regretté, madame Grousset, que les textes sur les aménagements d'examens ne soient toujours pas parus. Quelles sont précisément vos attentes sur le sujet ? N'est-il pas d'ores et déjà possible pour les médecins de famille de remplir le formulaire qui donne accès à ce droit ?
Vous avez par ailleurs exprimé des inquiétudes au sujet de la réforme des établissements médicosociaux. Quelles sont-elles précisément ? Craignez-vous que la transformation de l'offre médicosociale aboutisse à un plus grand nombre de services d'éducation spéciale et de soins à domicile (SESSAD) et à un moins grand nombre de places en établissements scolaires ?
J'ai entendu la crainte exprimée par M. Laurent d'une diminution des places offertes par les établissements médicosociaux. J'ai pourtant lu qu'elles avaient récemment augmenté, en particulier l'année dernière, qu'il s'agisse des SESSAD ou des instituts médico-éducatifs (IME).
Face à la pénurie des médecins scolaires, qui reflète celle plus générale des médecins en France, quelles sont, madame Grousset, vos préconisations ? Pensez-vous nécessaire de renforcer la coordination avec la médecine libérale ? Faut-il privilégier le rapprochement avec les services de la protection maternelle et infantile (PMI), puisque la scolarisation est désormais obligatoire à partir de trois ans ? Comment, dès lors, travailler sur la détection précoce ?
Enfin, vous avez, monsieur Laurent, évoqué la complexité qui découle de la superposition des dispositifs. Ils sont certes nombreux, mais nous sommes attachés à chacun d'entre eux. En quoi leur nombre pose-t-il problème ? Nuit-il à la bonne orientation des élèves ? La difficulté vient-elle de ce que les enseignants, et les parents, ne connaissent pas suffisamment leurs spécificités ?