De nombreux élèves, et leurs familles, sont confrontés à des ruptures de parcours entre l'école primaire et le collège, et dans une moins grande mesure entre le collège et le lycée. Faute de places en ULIS ou en IME, des enfants en situation de handicap sont scolarisés dans des collèges de l'éducation nationale, où ils bénéficient d'un accompagnement – humain, matériel ou même animal – qui ne répond pas à leurs véritables besoins.
Les élèves souffrant de handicaps cognitifs au collège n'ont pas la capacité d'acquérir les compétences du socle commun. Il est pourtant attendu d'eux qu'ils s'adaptent coûte que coûte. Avez-vous réfléchi à cette question ? Fait-elle l'objet de préconisations particulières dans votre rapport ? Certaines écoles hors contrat proposent un espace transitoire à ces enfants pour qui la scolarité en milieu ordinaire est une réelle souffrance. Qu'en pensez-vous ?