Le dispositif PIAL, a priori, n'est pas bien reçu sur le terrain – on peut même parler de levée de boucliers. Je reviens sur les ULIS : le fonctionnement théorique est bien celui que vous avez décrit. Il y a une classe dans l'établissement, avec des inclusions qui doivent correspondre aux capacités et aux besoins de l'enfant ; mais elles dépendent aussi de la volonté d'accueil de chaque professeur. Au collège ou au lycée, les enseignants les plus volontaires pour accueillir les élèves ne sont pas forcément ceux dont les matières correspondent aux points forts des enfants autistes – car ils en ont. Beaucoup d'expériences font état de dynamiques, positives ou négatives. Il y a un début d'inclusion, puis, pour une raison ou une autre, ça se grippe. L'inclusion devient alors théorique : les enfants sont dans l'établissement, mais ils ne sont plus vraiment dans les classes.