Intervention de Amandine Torresan

Réunion du mercredi 22 mai 2019 à 14h00
Commission d'enquête sur l'inclusion des élèves handicapés dans l'école et l'université de la république, quatorze ans après la loi du 11 février

Amandine Torresan, étudiante :

Le pôle handicap fonctionne plutôt bien à l'université : c'est un bureau où des personnes nous reçoivent et nous aident à faire nos démarches administratives. Au sein de l'ESPE, en revanche, il n'y a pas de pôle handicap. Il y a ce que l'on appelle le service « Public handicapé artistes sportifs étudiants » (PHASE). Il m'a fallu du temps pour comprendre que ce service faisait office de pôle handicap. Une seule personne est responsable des questions liées au handicap pour l'ensemble de l'ESPE et elle n'est pas sur place : il est donc impossible d'aller la voir si on rencontre, par exemple, un problème d'accessibilité. On a seulement son numéro de téléphone.

Il faut savoir qu'il y a quatre facultés à Bordeaux. J'étudie à la faculté de lettres, qui est indépendante, et les trois autres facultés font partie de l'université Bordeaux III. J'ai donc eu un référent handicap à l'université, un référent handicap à l'ESPE, que je n'ai vu qu'une fois et qui dépend de Bordeaux III, et un référent handicap au niveau du rectorat. Puisque vous me demandez ce qu'on peut changer, je vous dirai que ce ne devrait pas être à l'étudiant d'aller à la rencontre des différents référents. Il serait vraiment préférable d'organiser une réunion avec toutes ces personnes. Moi, je passais mon temps à faire le tour des bureaux quand j'avais besoin de quelque chose.

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