Votre témoignage est très fort. Vous avez dit tout à l'heure que, pour vous, ça a été : « Marche ou crève ». Vous êtes allée jusqu'à un geste ultime, par dépit, parce que vous n'arriviez pas à trouver de l'aide. C'était votre façon de signifier que cette situation était insupportable. Votre témoignage nous confirme qu'il reste beaucoup à faire et que nous avons encore une longue route à parcourir pour accueillir au mieux les étudiants en situation de handicap. Je tenais à vous témoigner toute mon admiration pour votre parcours, pour votre détermination et pour le courage avec lequel, en tant que jeune femme, vous faites entendre votre voix.
Vous nous avez dit que vous aviez plusieurs référents, un par établissement : comment pourrait-on mieux organiser les choses ? Peut-on imaginer qu'un référent centralise toutes les informations sur l'étudiant et sur ses besoins ? Qu'est-ce qui, dans votre cas, a fait que la machine s'est grippée ? Et qu'est-ce qui vous a amenée à tisser vous-même des liens entre ces personnes pour trouver des aménagements ?