Intervention de Laure Beyret

Réunion du mardi 28 mai 2019 à 16h30
Commission d'enquête sur l'inclusion des élèves handicapés dans l'école et l'université de la république, quatorze ans après la loi du 11 février

Laure Beyret, représentant Force ouvrière (FO) :

Je viens justement de Bordeaux, où j'ai travaillé à l'INJS. Donc, quand je suis arrivée avec mes signes à l'INJS de Paris, je disais, en codant, « jone » au lieu de « jaune », et les élèves comprenaient « jeune »… J'envoyais mes élèves en « permanence », avec un signe qui à Bordeaux signifie « maître » et à Paris « mètre », si bien qu'ils restaient à quelques mètres dans le couloir. Le lexique est donc très hétérogène, mais on se rend compte qu'il est aussi très riche, comme la langue française et ses variantes régionales : je dis encore « chocolatine » quand je vais m'acheter une viennoiserie… Cela dit, on se comprend beaucoup plus facilement d'une langue des signes à une autre langue des signes que d'une langue vocale à une autre langue vocale.

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