La formation est en effet une question centrale que de nombreux acteurs ont évoquée. Vous nous dites vouloir – et nous n'avons pas de raisons d'en douter – renforcer les quotités horaires dans le cadre de la formation initiale et de la formation continue. Une question se pose toutefois : quels moyens comptez-vous consacrer aux remplacements pour permettre aux professionnels de bénéficier d'heures de formation continue lors de la prochaine année scolaire ?
C'est en ce moment que se font les affectations dans le premier degré. Dans un département comme le mien, des dizaines d'enseignants sortant de formation initiale sont affectés à des postes spécialisés sans avoir de formation spécifique. Passez-moi l'expression : on envoie les « bleus » dans les ULIS, les instituts thérapeutiques, éducatifs et pédagogiques (ITEP) et les sections d'enseignement général et professionnel adapté (SEGPA). Ne faudrait-il pas des mesures d'accompagnement fortes ?
Vous avez beaucoup insisté sur l'articulation nécessaire avec le médico-social. Vous proposez même d'expérimenter dans chaque département une association avec les PIAL. Ne croyez-vous pas, dans ces conditions, qu'il est contre-productif de supprimer des postes de l'éducation nationale dans le secteur médico-social ?