Je vous remercie, madame la ministre, pour cette présentation complète.
D'après nos chiffres, les schémas directeurs du handicap concernent 80 % des universités. On peut considérer que c'est un bon résultat mais, a contrario, cela signifie que, six ans après leur introduction, 20 % de nos universités n'en ont toujours pas. Comment envisagez-vous de poursuivre cet effort, d'accélérer leur déploiement et d'élargir le dispositif aux grandes écoles ? Il semble, en effet, que les grandes écoles présentent un taux bien inférieur.
Vous avez pris des dispositions pour améliorer l'aménagement des examens, mais les auditions que nous avons menées nous donnent le sentiment qu'il serait nécessaire de disposer d'un texte renforçant la cohérence des règles en la matière. Un grand nombre d'associations et d'étudiants nous ont dit avoir toujours le sentiment de devoir quémander une faveur, alors que les aménagements introduits durant l'année universitaire devraient, de facto, être prolongés aux examens, sans que les étudiants aient à en faire la demande.
Je ne peux pas faire l'impasse sur la question des moyens consacrés au handicap, notamment en direction des associations qui ont vocation à faire déborder l'inclusion sur les loisirs, le logement et l'ouverture culturelle, tout aussi essentiels à l'épanouissement des étudiants. Envisagez-vous de réévaluer les budgets alloués aux universités pour tenir compte de la proportion croissante d'étudiants en situation de handicap, que vous avez vous-même soulignée ?