Je tiens à mon tour à souligner la qualité du rapport. Plus que consensuel, il me semble ouvert. Il fait des propositions réalistes, vers lesquelles nous tendons déjà. Je vous remercie, monsieur le rapporteur, madame la présidente, ainsi que tous ceux qui ont participé à ces travaux. La question de l'école inclusive va au-delà des 350 000 élèves en situation de handicap. L'enjeu concerne tous les autres élèves, qu'ils aient des besoins particuliers ou un haut potentiel, qu'ils soient allophones ou simplement un peu différents. Prendre à bras-le-corps le sujet de l'école inclusive, c'est prendre à bras-le-corps celui de la réussite scolaire. C'est avant tout une question d'égalité. La formation scolaire est gage de formation de qualité, de réussite, d'insertion sociale et professionnelle : un gage d'émancipation.
Beaucoup de dispositions pourront être mises en oeuvre dans les trois prochaines années, grâce à l'installation hier du comité national de suivi de l'école inclusive. Ce comité ira, je pense, dans le sens de nombre de nos propositions, dans le sens du grand service public de l'école inclusive. Les statistiques pourront être affinées, dans la mesure où de nombreux services ministériels y seront associés – santé et solidarité, éducation nationale, cohésion sociale des territoires, etc. Je suis optimiste ! Nous avons déjà commencé à agir. Nous avons déjà commencé à passer du « on va le faire » à « on le fait » !
Parmi les propositions, la proposition n° 29 relative à la langue des signes française (LSF) me touche aussi. J'espère que nous pourrons continuer à travailler sur la LSF et le bilinguisme et trouver le moyen qu'elle soit reconnue comme une langue à part entière.